Benjamin Bignon relate la guerre à ses proches. Ce premier conflit mondial qui, selon l'avis général des soldats, ne devait durer que quelques semaines, s'enfonce dans une folie meurtrière croissante. Ces mots sur ces feuilles de papier représentent le lien fondamental pour sa survie morale, à l'image de tous les poilus qui se raccrochent à ces courriers réguliers.