Les âmes cabossées est la suite et la fin du livre Les moissons des larmes, où Benjamin Bignon, jeune paysan cultivé, parle de la guerre sans ambages à son ami d'enfance Honoré, le seul à qui il se confie. Il épargne sa mère et sa bien-aimée de l'épouvante du conflit, qui hache les corps et les consciences. À travers sa correspondance, il réaffirme les liens solides qui unissent les poilus. Ce sentiment d'affection, entre soldats d'une même escouade, pallie quelque peu l'absence des êtres chers.